Histoire des New York Knicks : titres, légendes et moments cultes au Madison Square Garden

Les New York Knicks font partie des franchises historiques de la NBA, avec une riche histoire jalonnée de hauts et de bas. Depuis leur fondation en 1946, les Knicks ont connu des débuts prometteurs, une époque glorieuse dans les années 1970, des années 1990 passionnées autour de Patrick Ewing, ainsi que des périodes plus difficiles. Pourtant, la ferveur autour de l’équipe – que ce soit lors du phénomène Linsanity au début des années 2010 ou avec la renaissance actuelle sous l’impulsion de Jalen Brunson – demeure intacte.

Plongeons dans l’histoire des Knicks à travers ces grandes périodes, du Garden originel à l’ambiance bouillonnante du Madison Square Garden d’aujourd’hui. Un MSG où on se rend de très nombreuses fois par an sur nos voyages NBA

📌 En bref – Les chiffres clés des Knicks

  • 📆 1946–2025 : 2 titres NBA (1970, 1973)
  • 🥇 8 Finales NBA disputées (dont 1994, 1999)
  • 🎖 Maillots retirés : 9 (dont Ewing #33, Reed #19, Frazier #10, Holzman #613)
  • 🎨 Orange & Blue : couleurs historiques new-yorkaises
  • ⚔️ Rivalités : Bulls, Celtics, Heat
  • 📍 Madison Square Garden : la salle la plus iconique de la NBA

🔎 Sommaire

Vue intérieure du Madison Square Garden pendant un match NBA des Knicks
🏟 Madison Square Garden, l’arène mythique des Knicks — une ambiance unique au cœur de New York.

🎬 Débuts et origines des Knicks (1946–1967)

La franchise des Knicks de New York voit le jour en 1946, fondée par l’homme d’affaires Ned Irish. Elle fait partie des membres fondateurs de la Basketball Association of America (BAA), qui deviendra la NBA en 1949. Très vite, les Knicks s’installent dans la salle légendaire du Madison Square Garden et s’imposent comme un pilier de la jeune ligue.

💡 Le saviez-vous ? Le nom “Knicks” est l’abréviation de Knickerbockers, une référence à Father Knickerbocker, personnage emblématique popularisé par l’écrivain Washington Irving. Le premier logo représentait un colon hollandais en culottes bouffantes, en clin d’œil aux premiers colons de la ville.

Dès leurs premières saisons, les Knicks rencontrent du succès. Ils enregistrent un bilan positif lors de leurs neuf premières années et se qualifient en playoffs presque chaque saison. L’équipe atteint même les Finales NBA à trois reprises consécutives au début des années 1950 (1951, 1952, 1953) – malheureusement sans parvenir à décrocher le titre. Portée par des joueurs marquants comme Dick McGuire et Harry Gallatin, New York s’affirme d’emblée comme une place forte du basket professionnel.

Cependant, la fin des années 1950 et le début des années 1960 marquent un recul : la franchise enchaîne les saisons décevantes malgré quelques présences en playoffs. Il faut attendre le milieu des années 1960 pour entrevoir les prémices d’un renouveau, avec l’émergence de talents qui vont changer le destin de l’équipe.

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Walt Frazier et Willis Reed dans les vestiaires des Knicks dans les années 1970
🏀 Walt “Clyde” Frazier et Willis Reed, piliers des Knicks champions — une alchimie unique, sur le parquet comme dans les coulisses.

🏆 Ère Clyde Frazier & Willis Reed (1967–1975)

La fin des années 1960 marque l’entrée des Knicks dans leur âge d’or. En 1967, le meneur Walt Frazier est drafté, rejoignant le pivot Willis Reed (arrivé en 1964) au sein d’un effectif prometteur. L’arrivée de l’entraîneur Red Holzman en 1967-1968 va faire passer un cap à l’équipe. Sous sa houlette, les Knicks développent un jeu collectif exemplaire et une défense de fer. Cette montée en puissance culmine en 1969-1970 : New York réalise une saison exceptionnelle (60 victoires) et se qualifie pour les Finales NBA face aux Los Angeles Lakers.

Le 8 mai 1970, lors du célèbre match 7, Willis Reed – blessé à la cuisse lors du match 5 – surprend tout le monde en entrant en boitant sur le parquet du Madison Square Garden lors de l’échauffement, provoquant une ovation inoubliable du public.

📸 Instant légendaire : Le retour de Willis Reed sur le parquet pour le match décisif de 1970 est l’un des moments les plus mythiques de l’histoire NBA. Une scène de légende pour les Knicks et la ville de New York :

Galvanisés par la présence de leur capitaine (qui inscrira les deux premiers paniers du match malgré la douleur), Walt “Clyde” Frazier (36 points, 19 passes) et les Knicks remportent le match décisif et offrent à New York son premier titre NBA.

Fort de ce triomphe, le collectif new-yorkais reste au sommet pendant quelques années. Emmenés par quatre futurs Hall of FamersReed, Frazier, Bill Bradley et Dave DeBusschere – les Knicks retrouvent les Finales en 1972 (défaite contre les Lakers) puis prennent leur revanche en 1973 en battant ces mêmes Lakers en cinq manches, décrochant ainsi un deuxième titre de champion NBA.

Cette période faste, ponctuée de deux bagues en quatre ans, est la plus glorieuse de l’histoire des Knicks. L’équipe pratique un basket intelligent fait de passes et de solidarité défensive, incarné par des joueurs comme Frazier (surnommé Clyde pour son style) ou Reed, MVP des Finales 1970 et 1973. Après 1973, toutefois, les stars vieillissantes et les blessures (Reed prend sa retraite en 1974) entraînent le déclin de l’équipe. En 1975, Walt Frazier quitte la franchise, marquant la fin de cette ère dorée. New York rentre alors dans le rang, en attendant le prochain grand chapitre de son histoire.

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Patrick Ewing face à Michael Jordan lors d’un match de playoffs au Madison Square Garden
⚔️ Patrick Ewing et Michael Jordan — un face-à-face devenu mythique dans les années 1990, symbole de la rivalité Knicks-Bulls.

🔥 Années 1990 avec Patrick Ewing et grandes rivalités

Après une décennie 1980 en demi-teinte, les Knicks reviennent sur le devant de la scène dans les années 1990 grâce à l’ère Patrick Ewing. Le pivot dominicain est drafté en 1985 en numéro 1 et devient rapidement le nouveau leader de la franchise. Autour d’Ewing (surnommé “The Beast of the East”), New York bâtit une équipe rugueuse et compétitive. L’arrivée de l’entraîneur star Pat Riley (ex-Lakers) en 1991 insuffle une culture défensive et une mentalité de champion. Sous Riley, puis son assistant Jeff Van Gundy qui prend le relais en 1996, les Knicks connaissent une décennie de succès réguliers en playoffs. New York atteint les Finales NBA 1994 face aux Houston Rockets (défaite en 7 manches acharnées) puis à nouveau les Finales en 1999 contre les San Antonio Spurs (défaite 4-1).

💡 À retenir : Même sans titre NBA, les années 1990 restent l’une des périodes les plus marquantes pour les fans des Knicks. L’équipe incarne la résilience, l’intensité physique et l’esprit combatif, avec des moments devenus cultes. Retrouvez d'autres grandes pages de cette décennie dans notre guide NBA complet.

Malgré l’absence de titre, la période Ewing reste l’une des plus marquantes pour les fans, avec des moments légendaires comme l'action à 4 points de Larry Johnson en finale de conférence 1999 ou les duels épiques contre les rivaux de l’époque.

Les duels récurrents avec les Chicago Bulls de Michael Jordan sont d’une intensité mémorable : New York subit cinq éliminations en playoffs par Chicago entre 1989 et 1996. Cette opposition de style devient l’une des plus passionnées de l’histoire de la NBA. Autre rival emblématique : les Indiana Pacers de Reggie Miller, dont les provocations (notamment envers Spike Lee) ont donné lieu à des scènes cultes au Garden.

🔥 Rivalité mythique : À la fin des années 90, les Knicks et le Miami Heat s’affrontent en playoffs quatre années de suite, de 1997 à 2000. L’animosité est féroce, exacerbée par le départ de Pat Riley de New York vers Miami. Les altercations, suspensions et bagarres (comme celle entre Alonzo Mourning et Larry Johnson) font de cette opposition l’une des plus hostiles de la NBA moderne.

Bagarre entre Knicks et Heat en playoffs 1998, Jeff Van Gundy accroché à la jambe de Mourning
🔥 Knicks vs Heat, 1998 : bagarre mythique déclenchée par Alonzo Mourning et Larry Johnson avec Jeff Van Gundy accroché à la jambe du pivot du Heat – une scène culte de cette rivalité explosive.

Cette décennie est en effet marquée par des rivalités explosives, où chaque confrontation était un affrontement autant sportif que psychologique. Le Madison Square Garden devient un véritable chaudron, symbole d’une époque où les Knicks n’avaient peur de personne.

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Jeremy Lin et Carmelo Anthony ensemble sous le maillot des Knicks lors de la saison 2011-2012
🌟 Jeremy Lin et Carmelo Anthony — duo star de la saison 2011–2012, entre Linsanity et retour au premier plan des Knicks.

🌟 Linsanity et l’ère Carmelo Anthony (2011–2013)

Les années 2000 ont été difficiles pour New York, mais le début des années 2010 redonne espoir aux fans. En 2010, l’intérieur All-Star Amar’e Stoudemire signe aux Knicks, bientôt rejoint en février 2011 par la superstar Carmelo Anthony dans un échange majeur. Ce duo Stoudemire–Anthony redynamise la franchise et attire de nouveau l’attention sur la Big Apple. La saison 2011-2012 débute pourtant timidement jusqu’à l’éclosion inattendue du phénomène Linsanity.

En février 2012, le jeune meneur Jeremy Lin, méconnu et issu de la fin de banc, se voit propulsé titulaire en raison des blessures… et enchaîne des performances éblouissantes. En quelques semaines, Lin conduit les Knicks à 7 victoires consécutives, dont un match à 38 points contre les Lakers.

🚀 La folie Linsanity : Le phénomène Linsanity a généré un buzz mondial inédit : maillots en rupture de stock, Garden à guichets fermés, couverture médiatique intense. Jeremy Lin est devenu en quelques jours une icône planétaire malgré son profil atypique (diplômé de Harvard, d’origine taïwanaise, passé inaperçu jusqu’alors).

🎥 Linsanity, ou comment Jeremy Lin est passé de l’oubli au sommet du Madison Square Garden en quelques jours.

Lors de la Linsanity au Madison Square Garden, l’ambiance était en ébullition totale. À chaque pénétration de Lin, la foule bondissait dans un vacarme indescriptible. Des pancartes “Lincredible” ou “All Lin” envahissaient les tribunes. Une communion rare entre le public et son nouveau héros.

Si l’aventure Linsanity fut brève (Lin quitte l’équipe en 2012), l’ère Carmelo Anthony permit aux Knicks de renouer avec la compétitivité. Durant la saison 2012-2013, Carmelo réalise l’une de ses meilleures saisons (28,7 points de moyenne, meilleur scoreur NBA) et mène New York à 54 victoires, leur meilleur bilan depuis 1997.

Les Knicks remportent cette année-là le titre de division Atlantique (le premier en 19 ans) et passent un tour de playoffs en éliminant Boston. C’est la première fois depuis 2000 que l’équipe gagne une série, déclenchant une vague d’enthousiasme. L’épopée s’arrête en demi-finale de Conférence Est face aux Indiana Pacers en 2013, mais l’ère Carmelo aura redonné à la franchise un visage conquérant.

Le Madison Square Garden redevient une place forte du basket, les chants “MVP! MVP!” accompagnent Carmelo, et l’espoir semble de retour à New York… avant une nouvelle période de reconstruction.

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Supporters des Knicks en liesse à New York durant les playoffs NBA 2025
🎉 Ambiance électrique à New York : les fans des Knicks en pleine euphorie pendant les playoffs 2025 — un retour au premier plan qui a enflammé la ville.

📈 Jalen Brunson et la renaissance des Knicks (2020–2025)

Après plusieurs saisons de résultats médiocres à la fin des années 2010, les Knicks amorcent une renaissance au début des années 2020. L’été 2020 marque un tournant : la franchise recrute l’expérimenté Tom Thibodeau au poste d’entraîneur principal. Coach au tempérament rigoureux et défenseur acharné, Thibs insuffle immédiatement une nouvelle culture de travail.

Dès la saison 2020-2021, les Knicks surprennent tout le monde en affichant une défense retrouvée et un collectif soudé : ils terminent 4ᵉ de la Conférence Est avec 41 victoires, une performance inespérée. L’ailier Julius Randle, arrivé l’année précédente, se métamorphose en véritable leader sur le terrain – il tourne à 24 points et 10 rebonds de moyenne et est nommé Meilleur Progression de l’Année (Most Improved Player). Signe de cette réussite collective, Thibodeau est élu Entraîneur de l’Année 2021. New York goûte aux playoffs en 2021 (une première depuis 2013), où l’équipe est portée par un Garden bouillant même si l’aventure s’arrête au premier tour contre Atlanta.

La saison suivante (2021-2022) est plus décevante, mais la franchise ne baisse pas les bras. À l’été 2022, New York frappe un grand coup sur le marché des transferts en attirant le meneur Jalen Brunson, en provenance de Dallas, avec un contrat de 4 ans. Brunson va s’avérer être la pièce manquante du puzzle : dès la saison 2022-2023, son impact est immense. Aux côtés d’un Julius Randle redevenu All-Star, Brunson (24 points et 6 passes de moyenne en 2023) apporte leadership et sang-froid à la mène. Les Knicks enregistrent 47 victoires et se classent 5ᵉ de l’Est. En playoffs 2023, ils remportent une série au premier tour face aux Cleveland Cavaliers – atteignant ainsi le deuxième tour des playoffs pour la première fois depuis 2013.

Jalen Brunson au Madison Square Garden après une performance décisive en playoffs 2025
📸 Jalen Brunson, visage de la renaissance des Knicks, après une performance clutch en playoffs 2025 au Madison Square Garden.

S’ils s’inclinent en demi-finale de conférence contre le Miami Heat, la performance d’ensemble redonne espoir aux supporters. New York n’est plus la risée de la ligue : sous la direction de Thibodeau et avec un noyau dur Randle-Brunson (sans oublier le jeune RJ Barrett), la franchise semble sur la bonne voie.

Mais à l'été 2024, la franchise change de visage : Julius Randle est échangé aux Minnesota Timberwolves contre Karl-Anthony Towns, et le leadership revient pleinement à Jalen Brunson. Dès la saison 2024-2025, il devient le véritable visage de la franchise, porté par une hype immense autour de ses exploits.

🏆 Statistiques express :
32,4 points de moyenne en playoffs 2025
• Record de la franchise : 8 matchs consécutifs à 30+ points
• Élu Clutch Player of the Year 2025
• Sélectionné en All-NBA 2nd Team
• Meilleur scoreur des Finales de Conférence Est

Les Knicks atteignent les Finales de Conférence Est après avoir éliminé Detroit puis Boston, une première en 25 ans. La ferveur autour de l’équipe atteint son paroxysme, mais ils chutent face aux Indiana Pacers. Quelques jours plus tard, l’entraîneur Tom Thibodeau est remercié, ouvrant une nouvelle page de l’histoire des Knicks.

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Bannières des titres NBA 1970 et 1973 et du numéro 613 de Red Holzman suspendues au plafond du Madison Square Garden
🏆 Les bannières de 1970 et 1973 trônent fièrement au Madison Square Garden aux côtés du 613 en hommage à Red Holzman — l’entraîneur légendaire des Knicks.

🏆 Palmarès, joueurs emblématiques, records, numéros retirés

📅 Trophées et finales NBA

Avec 2 titres de champions NBA à son palmarès (conquis en 1970 et 1973 sous l’ère Reed/Frazier), les Knicks restent l’une des équipes historiques de la ligue, même si le trophée Larry O’Brien se fait attendre depuis plus de 50 ans.

La franchise a également remporté 4 titres de Conférence Est (1972, 1973, 1994, 1999) et 8 titres de division au fil de son histoire (le dernier en date étant celui de la Division Atlantique en 2013). New York a disputé au total 8 Finales NBA (la dernière en 1999), faisant des Knicks une équipe souvent présente dans le haut du panier, malgré de longues périodes de disette.

🎖 Joueurs emblématiques et numéros retirés

Plusieurs joueurs emblématiques ont marqué l’histoire des Knicks. Dans les années 1970, le duo Walt “Clyde” FrazierWillis Reed a symbolisé la gloire new-yorkaise, tous deux membres du Hall of Fame. Reed, capitaine courage, et Frazier, meneur clutch à la personnalité haute en couleur, ont leurs maillots nº19 et nº10 retirés au plafond du Garden.

Les années 1980 ont vu briller le scoreur Bernard King, et surtout les années 1990 furent incarnées par Patrick Ewing – probablement le joueur le plus emblématique des Knicks modernes. Pivot dominant, Ewing a porté l’équipe pendant 15 saisons (1985–2000) et reste à ce jour le meilleur marqueur de l’histoire de la franchise avec 23 665 points inscrits sous le maillot de New York.

Sélectionné 11 fois au All-Star Game en tant que Knick (un record pour la franchise), Ewing est indissociable de l’identité des Knicks, tout comme d’autres grandes figures telles que Earl Monroe (le magicien arrivé en 1971), Dave DeBusschere, Bill Bradley, Allan Houston ou plus récemment Carmelo Anthony.

La plupart de ces légendes ont vu leur numéro retiré en hommage à leur contribution : ainsi, 9 numéros trônent fièrement en haut du Madison Square Garden. On y retrouve, entre autres, le nº33 de Patrick Ewing, le nº15 (retiré à la fois pour Earl Monroe et Dick McGuire), le nº24 de Bill Bradley, le nº22 de Dave DeBusschere ou encore le nº12 de Dick Barnett. Même l’entraîneur Red Holzman figure dans cet aréopage : le chiffre 613 est retiré en son honneur, correspondant au nombre de victoires qu’il a obtenues à la tête des Knicks.

📊 Records de franchise

Côté records marquants, on peut noter que la meilleure performance offensive individuelle pour un Knick est détenue par Carmelo Anthony. Le 24 janvier 2014, Carmelo a inscrit 62 points lors d’une victoire au Garden, établissant ce soir-là le record de points de la franchise et du Madison Square Garden en un match. Il effaça ainsi le record précédent de 60 points de Bernard King (1984) ainsi que celui de 61 points de Kobe Bryant au Garden.

⭐ Icône de la franchise : Patrick Ewing est le meilleur scoreur, rebondeur, contreur et intercepteur de l'histoire des Knicks — une domination statistique qui témoigne de son impact immense sur plusieurs générations de fans.

A noter que Willis Reed est jusque là le seul joueur des Knicks à avoir été élu MVP.

Tyson Chandlerr a lui été élu défenseur de l'année (2012), Willis Reed (1965), Patrick Ewing (1986) et Mark Jackson (1988) ont eux raflé celui de rookie de l'année.

Autant de performances qui alimentent la riche histoire statistique de la franchise.

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Carmelo Anthony au Madison Square Garden après son record de 62 points contre les Charlotte Bobcats
🏀 Carmelo Anthony entre dans la légende des Knicks avec 62 points au Madison Square Garden — le record de franchise établi le 24 janvier 2014.

🎤 Ambiance, culture Orange & Blue et grandes rivalités

🏟 Madison Square Garden, temple du basket

Si les Knicks occupent une place à part en NBA, c’est aussi grâce à l’aura du Madison Square Garden et à la passion de leur public. Surnommée “The World’s Most Famous Arena”, la salle new-yorkaise a été le théâtre d’innombrables moments de légende. L’ambiance du Madison Square Garden est réputée comme l’une des plus ferventes et authentiques du basketball. Les fans des Knicks, connus pour être à la fois connaisseurs et exigeants, n’hésitent pas à donner de la voix – que ce soit pour encourager frénétiquement leur équipe ou pour conspuer les adversaires.

🎺 Traditions et culture “Orange & Blue”

Le Garden a ses traditions : l’orgue emblématique qui rythme les temps morts, le chant “Defense!” repris en chœur lorsque l’équipe a besoin d’un stop, ou encore le public qui arrive habillé en Orange & Blue, les couleurs iconiques de la franchise (bleu et orange, couleurs tirées du drapeau de la ville de New York).

💡 Celebrity Row : Sur le bord du terrain, la rangée la plus célèbre de la NBA accueille les habitués comme Spike Lee – supporter numéro un, présent à quasiment chaque match – mais aussi Woody Allen, Chris Rock, Pete Davidson ou Timothée Chalamet. Une fusion unique entre sport, culture et spectacle.

Spike Lee en courtside lors d’un match des Knicks au Madison Square Garden
🏀 Spike Lee, fidèle supporter des Knicks, assiste au match en courtside au Madison Square Garden – un luxe réservé aux fans prêts à investir plusieurs milliers de dollars.

Lors de nos récents passages au MSG pendant les playoffs, on a pu ressentir à quel point la culture Orange & Blue est gravée dans l’âme de la ville. Dès l’approche de la salle sur la 7e Avenue, on croise des vendeurs ambulants de t-shirts Knicks, des fans arborant fièrement le maillot bleu à écriture orange, et des drapeaux Knicks flottant à l’entrée. À l’intérieur, chaque recoin du Garden respire l’histoire de la franchise : les bannières de 1970 et 1973 suspendues dans les hauteurs, les numéros retirés alignés sous le toit, et même le parfum de pop-corn et de hot-dogs qui ajoute à l’ambiance.

Pendant le match, la communion entre le public et l’équipe est totale – une véritable Knicks Nation. Lorsque les Knicks enchaînent un panier avec faute ou une série défensive, le vacarme est tel qu’il faut crier pour parler à son voisin. Et lors des moments décisifs, le Garden devient une caisse de résonance incroyable, où chaque spectateur se sent partie prenante de l’action. Cette atmosphère est un mélange de fierté locale, de nostalgie des grandes heures et d’espoir inébranlable en l’avenir de l’équipe.

⚔️ Des rivalités historiques et électriques

Enfin, impossible d’évoquer les Knicks sans parler de leurs grandes rivalités historiques. La plus ancienne est celle qui les oppose aux Boston Celtics. Les Knicks et les Celtics sont les deux seules franchises originelles de la BAA (1946) à n’avoir jamais déménagé, et leur antagonisme est né dès les premières années. Ils se sont affrontés très souvent en playoffs au fil des décennies (pas moins de 15 séries éliminatoires entre 1951 et 2025), notamment cinq années d’affilée de 1951 à 1955 puis à nouveau chaque année de 1967 à 1974.

Une autre rivalité féroce s’est inscrite dans les mémoires : celle avec les Chicago Bulls. Si elle n’existait pas vraiment avant les années 90, l’ère Michael Jordan l’a élevée à son firmament. Comme mentionné, les Bulls de Jordan ont souvent barré la route des Knicks (éliminations en 1989, 1991, 1992, 1993, 1996), créant un ressentiment tenace chez les New-Yorkais. Chaque affrontement Knicks-Bulls durant cette période était synonyme de duel intense, souvent physique.

Enfin, le Miami Heat complète le trio des grands rivaux des Knicks, surtout en raison de la fin des années 90. Outre l’opposition Riley vs Van Gundy, les séries de playoffs Knicks-Heat de 1997 à 2000 ont été particulièrement hostiles : baston générale en 1997 après une prise de bec entre Charlie Ward et P.J. Brown, bagarre en 1998 entre Alonzo Mourning et Larry Johnson (avec Jeff Van Gundy accroché à la jambe de Mourning dans une scène culte), tir au buzzer d’Allan Houston en 1999 pour éliminer Miami…

Ces confrontations incarnaient une époque où les Knicks se battaient avec férocité, et où le Garden vibrait comme jamais. Aujourd’hui encore, la culture du combat et l’attachement des fans en font une franchise à part.

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Façade du Madison Square Garden à New York avec logo Knicks et taxis jaunes
📍 Madison Square Garden, cœur vibrant du basket new-yorkais — temple des Knicks et icône de Manhattan.

❓ FAQ – Vos questions fréquentes

🏆 Combien de titres NBA les Knicks ont-ils remportés ?

Les New York Knicks ont remporté 2 titres de champion NBA au cours de leur histoire – en 1970 et en 1973 sous la houlette de Red Holzman. Ils ont également atteint les Finales NBA à 8 reprises (1951, 1952, 1953, 1970, 1972, 1973, 1994, 1999) mais n’ont donc soulevé le trophée que deux fois. Ces deux sacres ont une valeur symbolique immense pour les fans, la bannière de 1973 étant à ce jour la plus récente à flotter au plafond du Madison Square Garden.

📜 Pourquoi l’équipe s’appelle-t-elle les “Knicks” ?

Knicks est le diminutif de Knickerbockers, le nom originel de la franchise lors de sa création en 1946. Ce terme fait référence aux culottes bouffantes portées par les colons néerlandais au 17ᵉ siècle et est associé à l’histoire de New York. Father Knickerbocker, figure fictive de gentleman hollandais popularisée par l’écrivain Washington Irving, était d’ailleurs représenté sur le premier logo de l’équipe. En somme, les Knicks tirent leur nom de l’héritage historique new-yorkais – un clin d’œil aux racines de la ville, rapidement abrégé affectueusement en “Knicks” par les supporters.

🌟 Qui est le joueur le plus emblématique des Knicks ?

Difficile de n’en citer qu’un, tant les Knicks ont compté de légendes, mais Patrick Ewing est souvent considéré comme le joueur emblématique par excellence. Pivot vedette des années 1980-90, Ewing a passé 15 saisons à New York et détient le record de points marqués pour la franchise (23 665 points) ainsi que celui de sélections All-Star en tant que Knick (11 fois). Il a mené l’équipe à deux Finales NBA (1994, 1999) et symbolise l’âme combattante des Knicks pendant cette période. D’autres noms marquants incluent Willis Reed (capitaine des titres 1970 et 1973), Walt “Clyde” Frazier (génial meneur des 70s) ou encore Carmelo Anthony (meilleur scoreur NBA 2013) – tous très aimés du public new-yorkais. Mais si l’on doit choisir, Patrick Ewing reste l’icône moderne la plus indissociable de l’histoire des Knicks.

⚔️ Quelle est la plus grande rivalité des Knicks ?

Historiquement, la plus grande rivalité des Knicks oppose sans doute New York aux Chicago Bulls des années 1990. Ces affrontements, souvent en playoffs, étaient particulièrement intenses car les Bulls de Michael Jordan ont fréquemment empêché les Knicks d’accéder aux Finales NBA, engendrant une rivalité passionnée entre les deux équipes. Chaque duel Knicks-Bulls à cette époque était âprement disputé, sur fond de défi personnel entre Jordan et Ewing, et demeure un des chapitres les plus hauts en couleur de l’histoire des Knicks. On peut également mentionner la rivalité originale avec les Boston Celtics (New York vs Boston étant un classique tous sports confondus, et les deux franchises se rencontrant régulièrement depuis 1946), ainsi que la rivalité houleuse avec le Miami Heat à la fin des 90s, marquée par des altercations mémorables. Mais s’il ne fallait retenir qu’une rivalité emblématique, l’opposition Knicks-Bulls dans la décennie 90 reste la plus emblématique aux yeux de nombreux fans.

🎟 Où acheter des billets pour un match au Madison Square Garden ?

Pour acheter des billets de match des Knicks au Madison Square Garden, le moyen le plus sûr est de passer par les canaux officiels. Vous pouvez aussi réserver vos billets ici. Les affiches très demandées sont souvent complètes, donc mieux vaut s’y prendre à l’avance.

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