La saison NBA 2024-2025 restera gravée dans l’histoire d’Oklahoma City. Pour la première fois, le Thunder a conquis le titre suprême, se sacrant champion NBA en juin 2025 au terme d’une campagne exceptionnelle.
Menée par un Shai Gilgeous-Alexander en état de grâce – MVP de la saison régulière et des Finales – et épaulée par une jeune garde talentueuse, l’équipe a déjoué tous les pronostics.
Du record de 68 victoires en saison régulière (un total rarissime pour un champion NBA) jusqu’à un Game 7 épique remporté face aux Indiana Pacers en Finales, le Thunder a fait preuve d’une maîtrise et d’une détermination dignes des plus grandes dynasties. Retour sur les moments-clés, les chiffres marquants et les coulisses de cette saison de légende vécue par OKC.
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🔎 Sommaire
- ⚡ Moments-clés de la saison régulière
- 📊 Statistiques et records marquants
- 🏀 Parcours en Playoffs 2025
- 🏆 Finales NBA 2025 : une série au bout du suspense
- 👤 Focus sur les joueurs marquants
- 📋 Analyse tactique et coaching (Mark Daigneault)
- 🔮 Perspectives pour la saison 2025-26
- ❓ FAQ – Questions fréquentes
⚡ Moments-clés de la saison régulière du Thunder
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Novembre – décembre 2024
La domination du Thunder s’est dessinée très tôt dans la saison 2024-25. Dès le mois de novembre, Oklahoma City affiche ses ambitions en enchaînant les victoires et en atteignant la finale de la NBA Cup (tournoi de mi-saison) en décembre 2024. Les jeunes Thunder s’inclinent en finale face aux Milwaukee Bucks de Giannis Antetokounmpo (97-81), mais cette première expérience au goût d’échec va souder le groupe et lui donner encore plus d’appétit pour la suite.
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10 & 17 janvier 2025
Shai Gilgeous-Alexander affole les compteurs. Le 10 janvier, il inscrit 50 points contre le Jazz de l’Utah. Une semaine plus tard, il remet ça avec 52 points, asseyant un peu plus son statut de candidat au titre de MVP.
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Mi-février 2025
La trade deadline est calme du côté d’OKC, le front-office ayant réalisé ses principaux mouvements dès l’intersaison précédente. L’échange audacieux de Josh Giddey (envoyé à Chicago contre le vétéran Alex Caruso) et la signature du pivot Isaiah Hartenstein pendant l’été 2024 portent immédiatement leurs fruits : Caruso, champion NBA 2020, s’intègre comme glue guy et leader défensif, et l’intensité collective franchit un cap.
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Mars 2025
Oklahoma City caracole en tête de la Conférence Ouest. L’équipe enregistre une série de 15 victoires consécutives autour du All-Star Break, sécurisant virtuellement la première place. Mark Daigneault est élu coach du mois à deux reprises durant la saison, symbole de la constance de son équipe.
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Fin de saison régulière 2025
Le Thunder conclut son exercice sur un bilan historique de 68 victoires – 14 défaites, un record de franchise (précédent record : 60 victoires) et l’un des meilleurs bilans de tous les temps pour un champion NBA. OKC gagne notamment ses deux derniers matchs (145-111 à Utah, puis 115-100 à La Nouvelle-Orléans) pour parachever ce bilan d’exception. Le ton est donné pour les playoffs.
- Défensive Rating : 106,6 – Meilleur défense NBA (1er)
- Offensive Rating : 119,2 – 3e meilleure attaque de la ligue
- Net Rating : +12,7 – Plus gros écart moyen points marqués/encaissés (seconde marque de l'histoire derrière les Bulls 95-96)
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15 mai 2025
Sans surprise, Shai Gilgeous-Alexander est élu MVP de la saison régulière (trophée Michael Jordan). Avec 32,7 points de moyenne sur l’année, SGA devient le meilleur scoreur de l’histoire à remporter le MVP en menant son équipe au titre la même saison. Son discours de MVP est empreint d’émotion, son coach Mark Daigneault saluant « l’humilité et le leadership » de son meneur vedette lors de la remise du trophée.
🛡️🔫 La meilleure défense… et l’une des attaques les plus prolifiques !
En clair : le Thunder 2024-25 a dominé des deux côtés du parquet, combinant étouffement défensif et puissance offensive pour construire son titre.
📊 Statistiques et records marquants du Thunder
Au-delà du titre, la campagne 2024-25 du Thunder a été marquée par des performances statistiques hors normes. En saison régulière et en playoffs, Oklahoma City n’a pas seulement aligné les victoires : l’équipe a réécrit plusieurs pages du livre des records NBA, portée par un collectif intense des deux côtés du parquet.
68-14
Bilan de victoires (franchise)
Record de franchise (4e meilleur bilan pour un champion NBA) – saison régulière
+ 1 247
Différentiel de points (total)
Plus haut jamais enregistré sur une saison NBA (record absolu) – saison régulière + playoffs
+ 259
Différentiel de points à domicile
Record NBA du meilleur écart cumulé à domicile – playoffs
+ 131
Différentiel de ballons perdus
OKC a provoqué 131 pertes de balle de plus qu’il n’en a concédées – playoffs
19-2
Réaction après défaite
Meilleur pourcentage de victoire « post-défaite » jamais enregistré – saison régulière + playoffs
Sur le plan individuel, SGA a terminé meilleur marqueur NBA de la saison régulière avec 32,7 points par match, tout en affichant plus de 6 passes et 5 rebonds de moyenne. Il a logiquement été nommé dans la All-NBA First Team.
Le bond en avant du jeune Jalen Williams n’est pas passé inaperçu non plus : l’ailier de troisième année a reçu ses premières distinctions en intégrant la All-NBA Third Team ainsi que la All-Defensive Second Team.Chet Holmgren – dans sa deuxième saison – a été l’ancre défensive du Thunder (2,8 contres par match en saison). Le pivot de 2,13 m a même établi un record avec 5 contres lors du Game 7 des Finales. Enfin, l’indispensable stoppeur Luguentz Dort a, lui, été honoré par une sélection dans la All-Defensive First Team grâce à son travail de l’ombre.
🌟 Saison historique : Shai Gilgeous-Alexander est devenu le premier joueur de l’histoire à être sacré MVP de la saison régulière, MVP des Finales de Conférence et MVP des Finales NBA la même année.
🏀 Parcours en Playoffs 2025 du Thunder
🔥 1er tour – Sweep 4-0 vs Memphis Grizzlies
Opposés aux Grizzlies (8e à l’Ouest) privés de Ja Morant, le Thunder déroule son basket dès le premier tour.
La série est expéditive (4 victoires à 0) avec une moyenne de +18 points d’écart par match.
Gilgeous-Alexander donne le ton d’entrée (38 pts dans le Game 1) et OKC profite de sa profondeur d’effectif pour éteindre toute rébellion de Memphis.
⚡ 2e tour – Victoire 4-3 vs Denver Nuggets
L’obstacle du champion 2023, Denver (tête de série n°4) s’avère bien plus coriace.
Après un début de série accroché, le Thunder mène 3-2 avant de laisser filer le Game 6 à Denver.
S’ensuit une mémorable belle à OKC : portée par le duo SGA (35 pts) – Jalen Williams (28 pts), la franchise s’impose lors du Game 7 décisif au Paycom Center.
Cette victoire arrachée de haute lutte montre la résilience d’OKC, qui élimine Nikola Jokić et les Nuggets pourtant expérimentés.
🌲 Finale de Conférence Ouest – Victoire 4-1 vs Minnesota Timberwolves
Contre toute attente, ce sont les Timberwolves (3e à l’Ouest) de Anthony Edwards et Rudy Gobert qui se hissent en finale de conférence.
Mais la belle aventure de Minnesota prend fin face à la machine Thunder. OKC remporte les deux premières manches à domicile avec autorité.Malgré un sursaut des Wolves au Game 3 (seule défaite d’OKC dans cette série), SGA et ses coéquipiers concluent en 5 matchs.
Le Game 5 est marqué par l’explosion de Chet Holmgren (27 pts, 15 rebonds, 5 contres) qui martyrise la raquette adverse pour envoyer OKC en Finales NBA pour la première fois depuis 2012.
Ce parcours en playoffs a forgé le caractère du Thunder. Avoir surmonté la pression d’un Game 7 dès les demi-finales a préparé l’équipe à tous les scénarios. Comme le souligne le coach Mark Daigneault : « on apprend de chaque série, et le fait d’être passés par un match couperet nous a rendus plus forts mentalement ». OKC aborde ainsi les Finales avec la certitude d’avoir les ressources pour aller au bout du rêve.
🏆 Finales NBA 2025 : une série au bout du suspense
En Finales, l'Oklahoma City Thunder affronte la surprise de la Conférence Est : les Indiana Pacers de Tyrese Haliburton. Personne n’aurait parié sur cette affiche en début de saison, mais elle oppose deux jeunes équipes fringantes, adeptes du jeu collectif. La série tiendra toutes ses promesses en allant jusqu’au septième match décisif, un événement rare (seulement le 20e Game 7 des Finales dans l’histoire de la NBA).
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Game 1 – 111-110 Indiana
D’entrée, le ton est donné avec un duel au couteau. Malgré 31 points de SGA, le Thunder s’incline 111-110 au terme d'un énorme comeback des Pacers et sur un buzzer beater de Tyrese Haliburton. Ce revers initial à domicile pique l’orgueil d’OKC.
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Game 2 – 117-101 OKC
Réaction immédiate du Thunder qui égalise en dominant Indiana. Shai Gilgeous-Alexander frôle le triple-double tandis que la défense d’OKC s’adapte mieux à Haliburton, gêné par le tandem Dort-Caruso. Score final : 117-101 pour les locaux.
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Game 3 – 119-112 Indiana
Dans un Gainbridge Fieldhouse en fusion, les Pacers reprennent l’avantage 2-1 grâce à un Haliburton héroïque (22 pts, 14 pds, 9 rbds) et un Bennedict Mathurin en feu (27 points en 22 minutes en sortie de banc). Indiana l’emporte 119-112 en profitant d’un relâchement d’OKC en fin de match.
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Game 4 – 98-89 OKC
Loin de se laisser abattre, OKC recolle immédiatement. Dans un match âpre, le Thunder s’impose 98-89 malgré une adresse catastrophique à trois points (3/25). Shai Gilgeous-Alexander réalise une mascterclass dans le money time, auteur de 15 de ses 35 points dans les dernières 4'38 pour faire céder les Pacers. Jalen Williams ajoute 27 points et Alex Caruso 20.
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Game 5 – 130-121 OKC
Le match charnière. À domicile, Oklahoma City prend l’avantage 3-2 lors d’une rencontre offensive (130-121). Jalen Williams réalise le match de sa jeune carrière : 40 points, dont 9 consécutifs dans le 3e quart, tandis que SGA ajoute 26 pts, 10 pds.
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Game 6 – 108-91 Indiana
Dos au mur et malgré un Tyrese Haliburton blessé, les Pacers réagissent. Portés par un Pascal Siakam agressif (28 pts) et un super banc (20 pts d'Obi Toppin et 12 de TJ Mcconnell), Indiana l’emporte 108-91 notamment grâce à un énorme run: 36-9. Le Thunder, maladroit (21 balles perdues), gaspille une première balle de titre.
🔥 Game 7 – 103-91 OKC
Dans un Paycom Center survolté, le Thunder et les Pacers se disputent le trophée lors d’une manche décisive sous haute tension. « C’est une opportunité vraiment excitante, comme un rêve devenu réalité », confiait Shai Gilgeous-Alexander avant le choc ultime. « Il faut juste être nous-mêmes et jouer notre jeu, sans en faire trop. »
La première mi-temps reste équilibrée, rythmée par de nombreux changements de leader. Coup dur pour Indiana : Tyrese Haliburton se blesse au tendon d'Achille dès le premier quart. Privés de leur maître à jouer, les Pacers s’accrochent grâce à Pascal Siakam et Andrew Nembhard, mais le Thunder impose progressivement sa loi.
SGA signe une ligne de stats royale : 29 pts, 12 pds, 5 rbds, 2 contres. Il est épaulé par Holmgren (18 pts, 5 contres) et Jalen Williams (20 pts). La défense d’OKC étouffe totalement Indiana, provoquant 23 turnovers (contre 8). Le Thunder s’envole dans le 3e quart et l’emporte 103-91 dans l’euphorie générale.
Oklahoma City est champion NBA 2025 ! Gilgeous-Alexander est sacré MVP des Finales avec des moyennes de 28,5 pts, 8,7 pds et 2,3 int. Dans la liesse du podium, SGA rend hommage à ses coéquipiers : « Ce titre, on l’a gagné ensemble : du cinq majeur au bout du banc, c’est la victoire d’un collectif avant tout ».
🌱 Jeunesse au pouvoir : avec une moyenne d’âge de 24,2 ans, le Thunder 2024-25 devient la deuxième équipe la plus jeune de l’histoire à décrocher le titre NBA – juste derrière les Portland Trail Blazers 1977.
👤 Focus sur les joueurs marquants du Thunder
Meneur, 26 ans : Le leader indiscutable. Déjà All-Star et All-NBA, SGA a franchi un cap cette saison en devenant MVP de la ligue. Scoreur d’élite (32,7 pts de moyenne), gestionnaire serein et clutch player, il a porté son équipe dans les moments chauds. « Être à deux doigts du titre, ce n’est pas gagner ; et à mes yeux, seule la victoire compte », martelait-il avant la Finale. Son sang-froid et son éthique de travail ont insufflé la confiance à tout le groupe. En Finales, il a encore haussé son niveau pour décrocher le trophée de MVP des Finales en plus du titre.
Ailier, 24 ans : la révélation. Pour sa troisième année, Jalen (surnommé « J-Dub ») a explosé aux yeux du grand public. Polyvalent et athlétique, il a été le parfait lieutenant de SGA en attaque, culminant à près de 19 points de moyenne en playoffs. Son chef-d’œuvre restera ce fameux Game 5 des Finales où il plante 40 points pour guider OKC vers la victoire. Williams apporte également une défense agressive sur les extérieurs et une énergie communicative. Il a été récompensé par une place dans la All-NBA Third Team ainsi que dans la All-Defensive Second Team. Sa progression fulgurante a fait de lui un candidat sérieux au titre de Most Improved Player.
Ailier fort/Pivot, 23 ans : Pour sa deuxième saison, Holmgren a été l’ancre défensive du Thunder. Avec sa taille (2,13 m) et sa mobilité, il a protégé le cercle de manière exceptionnelle (2,8 contres par match en saison). Au rendez-vous en playoffs, il établit même un record avec 5 contres lors du Game 7 des Finales. Offensivement, son adresse extérieure et son jeu face au cercle ont posé des problèmes insolubles aux défenses adverses. Son duo avec SGA, en pick-and-roll / pick-and-pop, est déjà redoutés par toute la NBA.
Arrière, 26 ans : L’âme défensive de l’équipe. Le Québécois s’est fait une spécialité de museler les meilleurs scoreurs adverses. Que ce soit Ja Morant, Jamal Murray ou Anthony Edwards, tous ont croisé la route de Dort et vu leurs moyennes chuter face à son marquage physique. Son abnégation, ses interceptions et sa capacité à se sacrifier ont valu à Dort une place dans la All-Defensive First Team.
Arrière, 31 ans : La pièce manquante. Arrivé de Chicago, Caruso a apporté son expérience du titre (champion 2020 avec les Lakers) et sa mentalité exemplaire. En sortie de banc, il accumule les hustle plays, intercepte 17 ballons sur les finales et sort 2 matchs à 20 points.
🎯 Analyse tactique et coaching (Mark Daigneault)
Le triomphe du Thunder est aussi celui de leur entraîneur principal Mark Daigneault. À 40 ans, le technicien — en poste depuis 2020 — a patiemment construit un collectif redoutable, prônant un basket « éthique » et enthousiasmant. Sa philosophie ? Mettre l’accent sur la défense, le mouvement de balle et la cohésion de groupe, plutôt que de reposer sur des individualités surdominantes. Tactiquement, Daigneault a su tirer le meilleur de son effectif jeune et polyvalent. Le Thunder version 2024-25 pratique un jeu rapide en transition, profitant de la jeunesse de ses joueurs pour « courir et étouffer l’adversaire en défense », comme le résume Myles Turner des Pacers. En attaque, OKC a misé sur une distribution équilibrée des tâches : SGA en chef d’orchestre capable de scorer ou d’assister, Holmgren qui écarte la défense par son shoot extérieur, un scoreur polyvalent comme Jalen Williams, et une pluie de tirs à 3 pts venant de tous les horizons (Isaiah Joe, Aaroin Wiggins, Cason Wallace, Lindy Waters, etc.). Résultat : l’attaque du Thunder a fini dans le top 5 NBA en points marqués, sans pour autant sacrifier le collectif (plusieurs matchs à 30 assists ou plus).« On essaie toujours de se mettre à la place de l’adversaire, avec un état d’esprit de 0-0 à chaque fois. » — Mark DaigneaultMais c’est surtout en défense que l’empreinte du coach s’est fait sentir : OKC a affiché le meilleur defensive rating de la ligue. Cela s’est traduit par des ajustements constants, par une discipline exemplaire de tous les joueurs et surtout une agressivité de tous les instants, en utilisant beaucoup les mains. La capacité du Thunder à forcer les pertes de balle adverses (record NBA de différentiel de turnovers à +131 sur la saison) en témoigne. Cette équipe se démarque par l’absence de maillon faible de ce côté du terrain.
« On ne peut pas brûler les étapes, il faut empiler les efforts un par un sans regarder trop loin. » — Mark DaigneaultSi Daigneault n’a pas obtenu le titre de Coach de l’année (revenu à Kenny Atkinson pour les 64 victoires de Cleveland), il n’en demeure pas moins l’un des grands artisans de ce sacre. Avec ce titre, il s’affirme comme l’un des jeunes coaches les plus brillants de la NBA ; nul doute que ses choix tactiques et son leadership discret mais efficace font désormais école.
🔮 Perspectives pour la saison 2025-26
🏆 Statut de champion
Fraîchement couronné, quels défis attendent maintenant le Thunder d’Oklahoma City ? La saison 2025-26 s’annonce sous le signe de la confirmation. Avec un effectif encore jeune, un MVP dans la force de l’âge et un nombre incroyable d’assets (OKC possède encore 11 choix de draft au premier tour dans les 5 prochaines années !), le futur s’annonce radieux dans l’Oklahoma.
D’abord, le Thunder abordera la saison prochaine avec le statut de champion en titre – et donc d’équipe à battre. Chaque soir, ils devront s’attendre à recevoir le meilleur effort de leurs adversaires. Cette nouvelle pression sera un test mental pour le jeune groupe de Mark Daigneault. Mais connaissant l’ADN de compétiteurs de joueurs comme SGA, Caruso ou Dort, on imagine mal OKC s’endormir sur ses lauriers.
🤝 Continuité & renforts
Sur le plan de l’effectif, la continuité devrait être de mise. Tous les cadres sont sous contrat pour 2025-26, et pas d'énorme facture de luxury tax en vue pour l'instant. Le front office devrait tenter de prolonger Jalen Williams, mais il sera intéressant de voir quel contrat lui sera proposé : max ou non ? La priorité du front office sera de conserver la cohésion actuelle.
Côté renforts, inutile de bouleverser un champion, mais le Thunder pourrait attirer des vétérans en quête d’une bague, séduits par ce projet jeune et gagnant. L’apport d’un intérieur robuste en sortie de banc ou d’un shooteur d’expérience pourrait être un plus.
🚀 Développement des jeunes
Le développement des jeunes sera aussi un facteur clé. Chet Holmgren ne va sans doute cesser de progresser et pourrait prétendre à sa première sélection All-Star l’an prochain. Jalen Williams pourrait lui aussi franchir un palier supplémentaire et viser pourquoi pas une All-NBA first team. Sans oublier Cason Wallace, déjà important dans le parcours, ou encore Jaylin Williams et Aaron Wiggins (et Ousmane Dieng ?), qui auront l’occasion de se montrer dans un collectif qui les met en valeur.
⚔️ Concurrence féroce
Dans la conférence Ouest, la concurrence restera féroce. Les Nuggets de Jokic voudront reprendre leur trône, les Lakers de Luka Doncic et LeBron James ne manqueront pas d’ambition, sans parler des jeunes teams comme les Rockets avec le renfort de Kevin Durant, des valeures sûres comme les Wolves ou les Warriors et pourquoi pas les Spurs de Wembanyama qui montent en puissance.
À l’Est, les Pacers eux-mêmes, frustrés par leur défaite en Finale, reviendront le couteau entre les dents, tout comme des cadors blessés d’avoir manqué la Finale (Celtics, Bucks, Cavaliers...). Le Thunder sera attendu partout en terrain hostile.
🌟 Vers une dynastie ?
Cependant, OKC a tout en main pour installer une dynastie. L’effectif est le plus jeune champion NBA depuis 1977 (moyenne d’âge de 24,3 ans seulement). La marge de progression est considérable, et l’expérience accumulée en playoffs cette année sera précieuse pour l’avenir.
« Run it back » (“on recommence”) sera sans doute le leitmotiv dans le vestiaire à la reprise. Le Thunder 2025-26 aura l’occasion d’écrire un nouveau chapitre de sa légende naissante, et pourquoi pas de s’établir comme l’équipe dominante de la seconde moitié de décennie en NBA.
❓ FAQ – Questions fréquentes sur la saison 2024-25 du Thunder
📊 Quel est le bilan du Thunder d’Oklahoma City en saison régulière 2024-2025 ?
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Le Thunder a terminé la saison régulière 2024-25 avec un bilan de 68 victoires pour 14 défaites. Il s’agit d’un record de franchise (ancien record : 60-22) et du meilleur bilan NBA cette saison-là. Ce total de 68 succès est l’un des plus élevés de l’histoire pour un champion NBA. Oklahoma City a ainsi décroché la première place de la conférence Ouest, avec 7 victoires d’avance sur son dauphin.
🏆 Qui a été élu MVP de la saison NBA 2024-2025 ?
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C’est Shai Gilgeous-Alexander, le meneur du Thunder, qui a remporté le titre de MVP de la saison régulière 2024-25. À 26 ans, SGA a livré une saison exceptionnelle : 32,7 points (meilleur marqueur de la ligue), 5,5 rebonds et 6,1 passes de moyenne. Premier joueur à terminer meilleur scoreur, MVP, MVP des finales et MVP de conférence.
🥇 Quel joueur a été MVP des Finales NBA 2025 remportées par le Thunder ?
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Le MVP des Finales NBA 2025 est également Shai Gilgeous-Alexander. Leader d’Oklahoma City, il a brillé tout au long de la série face aux Pacers d’Indiana. SGA a compilé en moyenne 28,5 points, 7,8 passes et 2,0 interceptions sur les 7 matchs de la Finale, se montrant décisif lors des victoires d’OKC. Il a notamment inscrit 29 points et délivré 12 passes lors du Game 7 décisif. Sa régularité et son impact dans les moments cruciaux lui ont valu d’être désigné MVP de la série finale à l’unanimité, couronnant une saison pleine pour le meneur du Thunder.
🎖️ Combien de titres NBA la franchise Thunder a-t-elle remportés jusqu’à présent ?
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Le titre obtenu en 2025 est le premier titre NBA de l’histoire du Thunder d’Oklahoma City. Avant cela, la franchise (anciennement les Seattle SuperSonics) n’avait remporté qu’un seul championnat, en 1979, alors qu’elle était basée à Seattle. Cependant, depuis son installation à Oklahoma City en 2008, le Thunder n’avait encore jamais décroché de titre jusqu’à cette saison 2024-25. Ils étaient bien parvenus en Finales NBA en 2012 (avec Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden), mais s’étaient inclinés face au Miami Heat de LeBron James. Le sacre de 2025 constitue donc une première pour la franchise dans l’ère OKC, et une deuxième bague si l’on inclut l’époque Sonics.
🚀 Quel a été le parcours d’OKC en Playoffs 2025 ?
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Oklahoma City a réalisé un parcours quasi-parfait en playoffs 2025. En tant que n°1 de l’Ouest, le Thunder a d’abord sweepé les Grizzlies 4-0 au 1er tour. Puis, en demi-finale de conférence, OKC a remporté une série accrochée 4-3 face aux Denver Nuggets (champions 2023), avec une victoire lors d’un Game 7 à domicile en point d’orgue. En Finale de Conférence Ouest, le Thunder a dominé les Timberwolves 4-1, validant son billet pour les Finales NBA. Lors des Finales, Oklahoma City a affronté les Indiana Pacers. La série a été très disputée et est allée jusqu’au bout : le Thunder l’a emporté 4-3 en gagnant le Game 7 décisif à domicile sur le score de 103-91. Ce parcours exemplaire (16 victoires – 5 défaites en playoffs) témoigne de la montée en puissance progressive d’OKC tout au long de la post-saison.
⭐ Quels joueurs ont été les plus marquants dans l’effectif champion 2025 ?
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Le Thunder 2024-25 a brillé par son collectif, mais quelques joueurs clés se sont démarqués : Shai Gilgeous-Alexander d’abord, MVP de la saison et des Finales, véritable leader offensif et émotionnel de l’équipe. Chet Holmgren ensuite, dont la protection du cercle et la polyvalence ont transformé la défense d’OKC. Le jeune Jalen Williams a explosé cette saison, s’imposant comme le lieutenant de SGA et signant des performances décisives (40 points dans un match de Finales par exemple). Luguentz Dort, avec sa défense d’élite sur les extérieurs adverses, a souvent fait basculer les matchs serrés du côté d’OKC. Enfin, l’apport du vétéran Alex Caruso a été déterminant : arrivé de Chicago, il a apporté son expérience du titre et son intensité défensive, se fondant parfaitement dans le moule du Thunder. Autour de ce noyau, des joueurs de devoir comme Cason Wallace, Isaiah Hartenstein, Isaiah Joe, ou Kenrich Williams ont également contribué par leurs minutes de qualité. C’est bien la force du nombre et de l’unité qui a fait le succès d’OKC.
🏁 Conclusion
En remportant le titre NBA 2025, le Oklahoma City Thunder a concrétisé des années de reconstruction patiente et d’espoirs accumulés. Cette saison 2024-25 aura été un modèle du genre : une équipe jeune, solidaire, portée par un leader charismatique et un coach visionnaire, qui fait tomber toutes les barrières sur son chemin vers la gloire. Au-delà des trophées et des records, c’est une véritable leçon de collectif que le Thunder a offerte à la NBA, prouvant qu’une franchise de petit marché pouvait viser les sommets sans céder à la tentation des « superteams » clinquantes.
Pour les fans d’OKC, l’émotion est immense : ils ont vibré, tremblé, exulté avec cette équipe qui leur offre enfin la récompense ultime. La Larry O’Brien Trophy trône désormais dans la vitrine du Paycom Center, mais l’histoire ne fait peut-être que commencer. Le Thunder s’avance vers le futur avec humilité et ambition, conscient du privilège d’être champion et avide de goûter à nouveau à ce succès.