Michael Jordan et Phil Jackson célébrant le sixième titre NBA des Chicago Bulls en 1998, trophées Larry O’Brien et MVP des Finales en main

Histoire des Chicago Bulls : six titres NBA et un héritage légendaire

Les Chicago Bulls occupent une place unique dans la légende de la NBA. Avec 6 titres NBA conquis entre 1991 et 1998, la franchise au taureau rouge a bâti une dynastie historique emmenée par Michael Jordan, Scottie Pippen et l’entraîneur Phil Jackson. De l’ambiance survoltée du Chicago Stadium à la ferveur actuelle du United Center, les Bulls ont offert au basket mondial des moments iconiques : deux three-peats, des rivalités épiques et des buzzer beaters gravés dans les mémoires. Ce guide retrace, chronologiquement, l’évolution de cette équipe mythique — entre grandes heures, phases de reconstruction et nouvelle ère.

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📌 En bref – Les chiffres clés des Chicago Bulls

  • 📆 1966–2025 : 6 titres NBA (1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998)
  • 🥇 6 Finales NBA disputées (100 % de réussite)
  • 🎖 5 maillots retirés : Sloan #4, Love #10, Jordan #23, Pippen #33, Rose #1 (annoncé)
  • 🏛️ United Center : salle mythique de Chicago
  • 🏀 Joueur emblématique : Michael Jordan (6 titres, 5× MVP)
  • 🔴⚫ Couleurs : rouge & noir

🔎 Sommaire

Michael Jordan signant son contrat rookie avec le GM Rod Thorn en 1984
Michael Jordan paraphe son contrat rookie aux côtés du GM Rod Thorn (été 1984).

🐂 Origines des Chicago Bulls (1966–1984)

La franchise des Chicago Bulls est fondée le 26 janvier 1966 et intègre la NBA en tant qu’équipe d’expansion. Dès leur première saison (1966-1967), les Bulls réalisent un départ prometteur en établissant le record de victoires pour une nouvelle franchise et en se qualifiant immédiatement pour les playoffs. Durant les années 1970, l’équipe se forge une identité de jeu défensive et robuste autour de joueurs comme Jerry Sloan, Bob Love, Chet Walker, Norm Van Lier ou Tom Boerwinkle. Malgré quatre saisons à plus de 50 victoires et une apparition en finale de Conférence en 1975, les Bulls n’atteignent jamais les Finales NBA durant cette période et ne remportent qu’un seul titre de division.

🐂 Origine du nom Bulls : Le fondateur Dick Klein voulait un nom court, percutant et enraciné dans la tradition des abattoirs de Chicago. Quand son fils s’écria « Dad, that’s a bunch of bull! », le choix de Bulls s’imposa, symbolisant la force et l’identité locale.

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À la fin des années 1970, Chicago tente de se relancer en profitant de la disparition de la ligue ABA concurrente : le pivot vedette Artis Gilmore est recruté en 1976, et l’équipe s’appuie sur de jeunes espoirs de draft comme Reggie Theus, David Greenwood ou Orlando Woolridge. Cependant, les résultats restent décevants. En 1984, les performances médiocres poussent la franchise à transférer son meilleur marqueur Theus et à repartir d’une page blanche.

Cette même année marque un tournant dans l’histoire des Chicago Bulls : lors de la draft 1984, Chicago utilise son troisième choix pour sélectionner un arrière surdoué venant de l’université de North Carolina, Michael Jordan. L’arrivée de Michael Jordan aux Bulls va bientôt changer le destin de la franchise.

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Michael Jordan et ses coéquipiers fêtent le premier titre NBA des Chicago Bulls en 1991
Michael Jordan, Scottie Pippen et les Bulls savourent leur tout premier championnat NBA (1991).

👑 Michael Jordan & premier three-peat (1991–1993)

Dès son arrivée, Michael Jordan s’impose comme la nouvelle superstar des Bulls et l’un des meilleurs joueurs de la ligue. Durant la seconde moitié des années 1980, l’équipe se renforce progressivement autour de lui : arrivée du meneur John Paxson, échange pour l’ailier Charles Oakley, puis sélection lors de la draft 1987 de deux autres pièces maîtresses, l’ailier Scottie Pippen et l’ailier fort Horace Grant. En 1989, l’entraîneur Phil Jackson prend les rênes de l’équipe et installe l’attaque en triangle. Tous ces éléments permettent aux Bulls de franchir un cap : après avoir buté plusieurs fois en playoffs face aux « Bad Boys » des Detroit Pistons, les Bulls de Michael Jordan dominent enfin la Conférence Est en 1991.

Chicago élimine Detroit puis remporte en 1991 le premier titre de champion NBA de son histoire en battant les Los Angeles Lakers de Magic Johnson en Finale.

Portés par le duo Michael JordanScottie Pippen, désormais All-Stars, les Bulls installent une dynastie sans précédent. Ils enchaînent les victoires en saison régulière et survolent les playoffs du début des années 1990. Chicago Bulls réalise ainsi un « three-peat » historique, remportant trois titres de champion NBA consécutifs en 1991, 1992 et 1993. En 1992, les Bulls de Jordan conservent leur couronne face aux Portland Trail Blazers de Clyde Drexler, puis en 1993 ils triomphent des Phoenix Suns de Charles Barkley au terme d’une Finale conclue par un tir décisif de John Paxson. Cette période faste hisse Jordan au rang de célébrité planétaire, souvent considéré comme le meilleur basketteur de tous les temps.

À seulement 30 ans, auréolé de trois titres et de multiples distinctions individuelles, Michael Jordan décide pourtant de prendre sa retraite à l’issue de la saison 1993, choquant le monde du basket. Son départ marque la fin du premier cycle de gloire des Bulls.

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Scottie Pippen soutient Michael Jordan exténué lors du légendaire Flu Game des Finales NBA 1997
Scottie Pippen aide un Michael Jordan fiévreux (ou victime d’une intoxication alimentaire) à regagner le banc – « Flu Game », match 5 des Finales 1997.

🔄 Retour de Jordan & second three-peat (1996-1998)

Orphelins de Michael Jordan pendant la saison 1993-1994, les Bulls restent compétitifs sous la conduite de Scottie Pippen, mais ne parviennent plus à conquérir le titre. Michael Jordan effectue un premier retour en mars 1995, trop tard pour empêcher l’élimination de l’équipe en playoffs cette année-là.

L’été suivant, Chicago renforce son effectif en recrutant l’excentrique Dennis Rodman, redoutable rebondeur et défenseur, pour compléter le noyau Jordan–Pippen. La saison 1995-1996 est celle de tous les records : avec Jordan revenu à plein temps au sommet de son art, les Bulls remportent 72 victoires en saison régulière – un record NBA à l’époque – puis décrochent le titre en Finale contre les Seattle SuperSonics.

💡 Le saviez-vous ? Au moment de son retour en 1995, Michael Jordan choisit le n° 45 : c’était le numéro que portait son frère aîné Larry au lycée, et celui qu’il avait lui-même adopté au baseball. Il voulait marquer un nouveau départ après la disparition de son père. Jordan reviendra finalement au légendaire 23 après 23 matches.

Ce parcours exceptionnel fait de l’équipe 1995-96 l’une des plus dominantes de l’histoire. La dynastie Chicago Bulls se poursuit avec une nouvelle année faste en 1996-1997 (69 victoires, deuxième meilleur bilan de l’histoire à l'époque) conclue par un cinquième titre acquis face au Utah Jazz de Karl Malone et John Stockton. En 1997, Jordan réalise notamment l’exploit du « Flu Game » (38 points malgré la fièvre) lors du match 5 des Finales.

La saison 1997-1998 apporte une dernière consécration : les Bulls remportent un sixième titre NBA en battant à nouveau le Jazz en Finale, grâce à un tir au buzzer mythique de Michael Jordan lors du match 6, connu comme « The Last Shot ». Cette victoire conclut un second three-peat (1996, 1997, 1998) et ferme en apothéose le chapitre Jordan.

🎥 The Last Shot : Revivez le tir décisif de Michael Jordan lors du match 6 des Finales NBA 1998, scellant le sixième titre des Bulls.

À l’issue de la saison, Michael Jordan prend sa retraite une seconde fois, suivi par l’entraîneur Phil Jackson. La direction décide de reconstruire l’équipe, mettant fin brutalement à la dynastie des années 1990. Les principaux artisans des titres (Pippen, Rodman, etc.) quittent la franchise, et les Chicago Bulls entament une longue phase de reconstruction.

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🎥 Michael Jordan – Bulls Mixtape : Revivez les actions les plus spectaculaires de « His Airness » tout au long de sa carrière à Chicago : dunks, buzzer beaters, crossovers et séquences clutch emblématiques.

🏗️ Reconstruction post-Jordan (1999-2008)

Le départ de Jordan et de l’encadrement champion en 1998 plonge les Bulls dans les bas-fonds du classement. Durant la saison écourtée 1998-1999, Chicago ne remporte que 13 victoires — le plus faible total de son histoire. Emmenée par le vétéran Toni Kukoč, l’équipe peine à trouver un nouveau souffle. Ce naufrage sportif offre cependant aux Bulls le premier choix de la draft 1999. La franchise sélectionne l’intérieur Elton Brand, élu Rookie of the Year et auteur de 20 pts / 10 rebonds de moyenne sur ses deux premières saisons. Malgré le talent de Brand, les Bulls continuent d’enchaîner les défaites (seulement 32 victoires cumulées en deux ans).

Le manager général Jerry Krause entreprend alors de tout miser sur la jeunesse : en 2001, Chicago échange Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le jeune pivot Tyson Chandler (n° 2 de la draft) et utilise son propre choix n° 4 pour sélectionner un autre lycéen prometteur, Eddy Curry. L’idée est de bâtir autour de ces deux intérieurs de 18 ans, dans la lignée de la tendance « prep-to-pro » du début des années 2000.

Le tandem Chandler-Curry ne donne pas les résultats escomptés. En 2002, les Bulls tentent d’ajouter un meneur d’avenir en draftant Jay Williams (n° 2). Mais la carrière de ce dernier tourne court à cause d’un grave accident de moto après sa première saison. Dépourvue de meneur, en difficulté de cohésion, l’équipe stagne parmi les dernières places de la ligue : entre 1999 et 2004, Chicago affiche un faible bilan de 74-172 malgré les espoirs placés en Curry et Chandler.

Logo NBA des Chicago Bulls

💡 Le saviez-vous ? Depuis la création de la franchise en 1966, le logo des Bulls n’a jamais été modifié — un cas unique en NBA ! L’emblématique taureau rouge est resté identique pendant plus de cinq décennies.

Un sursaut se produit en 2004-2005 : portés par une nouvelle génération fougueuse (Kirk Hinrich, Ben Gordon, Luol Deng), les Bulls remportent 47 matchs et retrouvent enfin les playoffs, une première depuis l’ère Jordan. L’enthousiasme est toutefois refroidi par une élimination dès le premier tour. L’intersaison 2005 rebat les cartes : Eddy Curry, confronté à des soucis cardiaques, est transféré aux Knicks ; Tyson Chandler, prolongé puis décevant, rejoindra les Hornets l’année suivante. Désormais dirigée par John Paxson (GM) et coachée par Scott Skiles, la franchise s’appuie sur le trio Hinrich-Gordon-Deng pour rester compétitive.

Les Bulls retournent en playoffs en 2006 (défaite au 1er tour), puis réalisent une très bonne saison 2006-2007 conclue par 49 victoires et une demi-finale de Conférence (défaite face aux Pistons). Malgré ces progrès, il manque toujours une superstar capable de porter Chicago jusqu’au titre.

L’issue de la loterie 2008 offre alors une opportunité inespérée : avec seulement 1,7 % de chances, Chicago obtient le 1er choix et sélectionne le prodige local Derrick Rose, meneur explosif de 19 ans. Cette décision, accueillie avec ferveur par les supporters, ouvre une nouvelle ère pour les Bulls.

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Derrick Rose brandissant le trophée de MVP 2011 devant le public du United Center
Derrick Rose devient le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA (2011).

🌹 Derrick Rose & ère Thibodeau (2008-2016)

L’impact de Derrick Rose est immédiat sur le terrain et sur l’enthousiasme autour des Bulls. Dès sa première saison (2008-2009), Rose est élu Rookie of the Year et guide Chicago jusqu’en playoffs. Les Bulls livrent une série mémorable contre les Boston Celtics dès le premier tour 2009, poussant les champions en titre dans une bataille en sept manches (avec pas moins de sept prolongations au total). Bien que Chicago s’incline, Rose impressionne (36 points pour ses débuts en playoffs, égalant un record historique) et redonne espoir à la franchise.

À l’intersaison 2010, l’équipe se renforce en recrutant l’ailier fort Carlos Boozer et surtout en engageant un nouvel entraîneur, Tom Thibodeau, ancien adjoint de Boston réputé pour sa rigueur défensive. L’effet est spectaculaire : lors de la saison 2010-2011, les Bulls réalisent le meilleur bilan de la NBA avec 62 victoires. Derrick Rose, auteur d’une saison éblouissante, devient MVP. Associé à des joueurs clés comme le pivot Joakim Noah (formé à Chicago et fils du champion de tennis Yannick Noah) ou l’arrière Jimmy Butler (drafté en 2011), Rose mène Chicago jusqu’en finale de Conférence en 2011 – une première depuis l’ère Jordan. Les Bulls s’inclinent toutefois face au Miami Heat de LeBron James (4-1) à ce stade.

💡 Le saviez-vous ? En 2011, Derrick Rose est devenu le plus jeune MVP de l’histoire de la NBA : 22 ans et 191 jours ! Aucun joueur ne l’a dépassé depuis.

La dynamique positive s’interrompt brusquement lors des playoffs 2012 : Derrick Rose se blesse gravement au genou (rupture du ligament croisé antérieur) dès le premier match du premier tour. Cette blessure marque un tournant. Privés de leur superstar, les Bulls, pourtant classés premiers à l’Est en 2012, sont éliminés prématurément et l’avenir de l’équipe s’assombrit. Rose manque l’intégralité de la saison suivante ; malgré la combativité de Joakim Noah (élu Meilleur Défenseur de la NBA 2014) et l’émergence de Jimmy Butler, Chicago ne parvient plus à franchir un palier en playoffs. L’entraîneur Tom Thibodeau, malgré un excellent bilan sportif (255 victoires pour 139 défaites), entre en conflit avec ses dirigeants et est licencié en 2015.

À l’été 2016, une page se tourne définitivement : Derrick Rose, dont les performances ont été diminuées par les blessures successives, est transféré aux New York Knicks. Peu après, Joakim Noah quitte également la franchise (pour les Knicks lui aussi). Cette fin de cycle clôt la période Rose/Thibodeau, la plus prolifique pour les Bulls depuis les années Jordan (une finale de Conférence, sept qualifications consécutives en playoffs et un MVP). Jimmy Butler reste alors la seule véritable star de l’équipe à l’aube d’une nouvelle reconstruction.

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🎥 Buzzer beater de Josh Giddey contre les Lakers – souvenir de notre voyage à Chicago

Ère actuelle : Bulls d’aujourd’hui (2017-2025)

En juin 2017, les Bulls amorcent un virage majeur : Jimmy Butler est transféré aux Minnesota Timberwolves contre un package centré sur Zach LaVine et le rookie Lauri Markkanen. Cette décision lance une reconstruction axée sur la draft et la flexibilité financière. Malgré un effectif rajeuni, Chicago enchaîne les saisons de transition (27-55 en 2018, 22-60 en 2019) tandis que LaVine devient le nouveau visage marketing de la franchise grâce à ses dunks spectaculaires et ses moyennes offensives proches des 25 points.

Le front-office change de cap en 2020 : Artūras Karnišovas est nommé vice-président, Marc Eversley devient GM et le coach Billy Donovan arrive pour instaurer une culture plus compétitive. Les Bulls misent alors sur des vétérans All-Stars : signature de DeMar DeRozan (2021), échange pour le pivot Nikola Vučević, et recrutement du meneur Lonzo Ball. Le pari est payant : Chicago démarre la saison 2021-2022 en tête de la Conférence Est pendant plusieurs semaines et se qualifie enfin en playoffs (première fois depuis 2017).

Les ambitions sont toutefois freinées par les blessures : Lonzo Ball subit une opération au genou début 2022 et manque toute la saison suivante ; Patrick Williams voit son développement ralentir. Néanmoins, DeRozan se mue en spécialiste des game-winners, tandis que LaVine retrouve son explosivité après arthroscopie. En 2023-2024, Chicago choisit de rester compétitif plutôt que de tanker ; résultat : une nouvelle qualification via le play-in mais une élimination au premier tour.

À l’orée de la saison 2024-2025, le trio initial DeMar DeRozan – Zach LaVine – Nikola Vučević a déjà explosé : DeRozan a rejoint les Sacramento Kings via un sign-and-trade en juillet 2024, puis LaVine a été transféré en février 2025 dans un échange à trois équipes. Seul Vučević reste sous contrat — mais son avenir demeure incertain. Chicago mise désormais sur la progression de Coby White, le retour complet de Lonzo Ball (prolongé deux ans) et la flexibilité salariale obtenue, avec plusieurs choix de draft 2025-2028, pour remodeler l’effectif dès l’été 2025.

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Benny The Bull, mascotte des Chicago Bulls, pose devant la statue de Michael Jordan lors du All-Star Game
Benny The Bull, indétrônable mascotte des Bulls, profite du All-Star Game pour prendre la pose devant la statue de « His Airness ».

Culture Bulls : United Center, public & mascotte Benny The Bull

🏟️ United Center

Inauguré en 1994, le United Center remplace l’historique Chicago Stadium ; avec 20 917 places pour le basket, soit la plus grande salle de la NBA. La salle est surnommée « The Madhouse on Madison » en référence à l’intensité du public et à son adresse sur West Madison Street. Avant chaque rencontre, les fans vibrent au son de la Chicago Bulls Theme (Alan Parsons Project) et du rugissement du taureau sur l’écran géant.

📣 Public & rituels

Le public de Chicago se distingue par sa standing ovation à l’entrée des titulaires et par les chants “Let’s go Bulls!” orchestrés notamment par la mascotte. L'introduction du 5 majeur reste parmi les plus iconiques de la ligue : lumières éteintes, projecteurs rouges, flamme numérique, puis la voix légendaire de l’annonceur Tim Sinclair (successeur de Ray Clay) qui clame « From North Carolina… » sur Sirius d'Alan Parsons Project. Frissons garantis et un des moments les plus attendus par nos voyageurs lors des voyages à Chicago.

🎥 Player Introductions : Plongez dans l’atmosphère unique du United Center à l'époque Jordan avec la présentation officielle des joueurs des Chicago Bulls, rythmée par la mythique Chicago Bulls Theme.

🎉 Benny The Bull

Créé en 1969, Benny The Bull est la mascotte la plus ancienne et la plus titrée de la NBA. Maître des cascades, des douches de popcorn lancées dans le public, des lancers de tee-shirts et des danses acrobatiques, Benny a été élu à plusieurs reprises « Mascot of the Year ». Ses changements de costume (de la salopette rouge vintage au maillot City Edition) animent chaque temps mort, tandis que ses blagues avec les supporters nourrissent la légende du United Center.

🗿 La statue de Michael Jordan

Devant l’atrium du United Center trône une statue en bronze de Michael Jordan, inaugurée le 1er novembre 1994 après sa première retraite. Baptisée The Spirit, elle immortalise « His Airness » en plein envol. Dévoilée aux fans lors d’une cérémonie émouvante, la sculpture de plus de trois mètres est devenue un passage obligé : avant chaque match, on patiente souvent pour prendre LA photo souvenir à ses pieds.

En 2017, lors de la rénovation des abords, la statue a été déplacée à l’intérieur de l’atrium vitré, permettant aux visiteurs d’en profiter gratuitement toute l’année, même hors jour de rencontre.

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📈 Palmarès, records & joueurs emblématiques des Chicago Bulls

📌 Chicago Bulls – chiffres clés

  • 🏆 6 titres NBA (1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998)
  • 🥇 100 % de réussite en Finales NBA (6/6)
  • 📊 Record : 72-10 lors de la saison 1995-96
  • 🎖 5 trophées MVP pour Michael Jordan
  • 🚀 Plus jeune MVP : Derrick Rose (22 ans)

🏆 Titres NBA des Chicago Bulls (historique complet)

Les Chicago Bulls ont remporté leur premier titre NBA en 1991 après avoir battu les Los Angeles Lakers de Magic Johnson. S’en sont suivis cinq autres sacres en 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998, tous sous la houlette de l’entraîneur Phil Jackson et portés par le duo Michael Jordan – Scottie Pippen. Les Bulls demeurent à ce jour la seule franchise six fois titrée sans avoir jamais perdu en Finales NBA. Le record historique de 72 victoires établi lors de la saison régulière 1995-96 a longtemps tenu jusqu’aux Warriors de 2016.

💡 Le saviez-vous ? Aucune autre équipe n’a jamais affiché 6-0 en Finales NBA : un sans-faute unique pour Chicago.

📊 Records individuels de la franchise Chicago Bulls

Michael Jordan détient l’essentiel des références offensives : 31,5 points de moyenne sur 13 saisons aux Bulls, 69 points inscrits en un match (1986), 10 titres de meilleur marqueur. Mais il domine presque toutes les statistiques de la franchise : 29 277 points, 5 836 rebonds, 5 012 passes et 2 306 interceptions en carrière. Le pivot Artis Gilmore reste le recordman des contres (1 029) et du pourcentage de réussite au tir (58,7 %). Côté longue distance, la marque appartient désormais à Zach LaVine (1 203 panier à 3 points).

🏅 Records en carrière – Chicago Bulls

Catégorie Leader Total Fait marquant
🏀 Points Michael Jordan 29 277 10 titres de meilleur marqueur
🎯 Passes Michael Jordan 5 012 Devance Scottie Pippen (4 494)
💪 Rebonds Michael Jordan 5 836 Leader toutes positions
🛡️ Interceptions Michael Jordan 2 306 4× meilleur intercepteur NBA
⛔ Contres Artis Gilmore 1 029 58,7 % d’adresse au tir
🚀 3 pts Zach LaVine 1 203 Record établi en 6 saisons

🌟 Joueurs emblématiques des Chicago Bulls

Au-delà des deux icônes Michael Jordan et Scottie Pippen, et des cadres des 6 titres (Rodman, Kukoc, Grant) les Chicago Bulls ont officiellement retiré les maillots de Jerry Sloan #4 et Bob Love #10.

La franchise a également célébré Derrick Rose (plus jeune MVP de l’histoire en 2011) lors d’une soirée d’hommage et l’a inclus dans son Ring of Honor inauguré en 2024. Son maillot sera retiré lors de la sasion 2025-26. Joakim Noah, Défenseur de l’année 2014, dispose depuis 2022 d’une bannière « Legend & Leader » suspendue au United Center.

🌟 Bulls Ring of Honor & maillots retirés

Depuis la saison 2024-2025, les Chicago Bulls honorent officiellement leurs plus grandes figures via un Ring of Honor, en plus des maillots suspendus dans les hauteurs de l’arène.

  • 🎽 Maillots retirés : Sloan #4, Love #10, Jordan #23, Pippen #33 – Rose #1 annoncé.
  • 🏆 Ring of Honor (inaugural 2024) : Jordan, Pippen, Dennis Rodman, Toni Kukoč, Norm Van Lier, Chet Walker, Artis Gilmore, Sloan, Love, ainsi que le coach Phil Jackson et le GM Jerry Krause.
  • 🔜 Futurs candidats : Joakim Noah, Horace Grant, Kirk Hinrich.

💡 Cérémonie annuelle lors d’un match à domicile : chaque légende reçoit une bague commémorative et une bannière virtuelle sur l’écran géant.

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❓ FAQ – Vos questions fréquentes

🏆 Combien de titres NBA les Chicago Bulls ont-ils remportés ?

Les Chicago Bulls ont remporté 6 titres de champion NBA. Ces six titres ont été obtenus lors des deux three-peats réalisés dans les années 1990 : 1991, 1992, 1993 puis 1996, 1997, 1998. Grâce à ces six sacres, la franchise de Chicago est l’une des plus titrées de la ligue ; seuls les Boston Celtics, Los Angeles Lakers et Golden State Warriors en comptent davantage.

🐂 Pourquoi la franchise s’appelle-t-elle « Bulls » ?

D’après la légende de l’équipe, le nom Bulls (« taureaux ») s’inspire de la tradition des abattoirs et de l’industrie de la viande à Chicago, dont les célèbres stockyards se trouvaient près de la première salle de l’équipe.

Le propriétaire-fondateur Dick Klein voulait un nom court, percutant et lié à l’identité locale. Il aurait arrêté son choix après qu’un de ses enfants, entendant les autres idées de noms proposés (telles que Matadors ou Kights), s’exclama : « Dad, that’s a bunch of bull! ». Cette répartie lui inspira le nom Bulls.

Quoi qu’il en soit, ce surnom puissant évoquant un animal robuste est parfaitement adapté à l’image combattive que la franchise souhaitait projeter.

🌟 Qui est le joueur le plus emblématique des Bulls ?

Le joueur le plus emblématique de l’histoire des Bulls est Michael Jordan. Considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de basketball de tous les temps, Michael Jordan a mené les Bulls à six championnats NBA dans les années 1990. Sous le maillot de Chicago, il a accumulé les distinctions individuelles (cinq titres de MVP de la saison, six MVP des Finales, dix titres de meilleur marqueur…) et a transformé la franchise en dynastie. Son impact sportif et culturel a largement dépassé le cadre de la ville de Chicago, faisant de lui la figure indissociable des Bulls. Derrière Jordan, d’autres grands noms ont marqué la franchise – Scottie Pippen, Dennis Rodman, Derrick Rose – mais Jordan reste incontestablement l’icône numéro un des Bulls.

⚔️ Quelle est la rivalité historique des Bulls ?

La rivalité la plus célèbre des Bulls est celle qui les oppose aux Detroit Pistons. À la fin des années 1980, les Bulls de Michael Jordan doivent affronter à plusieurs reprises les Pistons, surnommés les “Bad Boys” en raison de leur jeu rugueux et physique. Cette rivalité atteint son apogée lorsque Detroit élimine Chicago en playoffs trois années de suite (1988, 1989, 1990). Les Bulls finissent par triompher des Pistons en finale de Conférence 1991, ouvrant la voie à leur premier titre.

Les duels Bulls-Pistons, particulièrement intenses et âpres, ont durablement marqué l’histoire de la NBA. Au-delà des Pistons, les Bulls ont eu d’autres rivalités notables – notamment avec les New York Knicks dans les années 1990 ou plus récemment avec le Miami Heat – mais l’opposition Chicago vs Detroit reste la rivalité historique emblématique de la franchise. La proximité géographique (les deux villes sont dans le Midwest) et les affrontements répétés en playoffs ont entretenu cette animosité sportive entre Bulls et Pistons.

🎟️ Où acheter des billets pour voir un match des Bulls ?

Le moyen le plus sûr est de passer par la billetterie officielle des Bulls via NBA.com. Vous pouvez également acheter vos places sur les plateformes agréées suivantes :

Il est aussi possible d’acheter des places directement au guichet du United Center le jour du match, sous réserve de disponibilité. Pensez à réserver à l’avance pour les affiches les plus demandées.

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